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Content pas Content mais Comptant
20 octobre 2008

Sans changer une virgule

Ouais, c'est pas qu'ch'sois faignasse du poignet pour torcher un texte, mais il y a de belles et bonnes choses aux quelles on a pas envie de changer, ne serait-ce qu'une virgule.

Pis de plus comme je pique, non emprunte, même pas, mais diffuse, colporte, disperse, distribue, propage, transmets, véhicule et émets une chose qui ne m'appartient pas, il ne me viendrait pas à l'idée de tronquer ou d'embellir cette oeuvre trouvée chez mon excellentissime Blogpote Lancelot du bout du Lac, celui qui remplace le Jet d'eau en cas de sécheresse. Vamos !

sup_prime

Même l'image c'est la sienne, vouiiii honte à moi. Mais un moment de honte est si vite passé !

Alors voilà, Mme Ginette a une buvette à Bertincourt, dans le Pas de Calais.
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu’elle vend à crédit, Mme Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base du “calva” et du ballon de rouge.

Le jeune et dynamique directeur de l’agence bancaire locale, quant à lui, pense que les “ardoises” du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme Ginette, ayant les dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n’est capable de comprendre.

Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (cad les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).

Ces “dérivés” sont alors négociés pendant des années comme s’il s’agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.

Jusqu’au jour où quelqu’un se rend compte que les alcoolos du troquet de Bertincourt n’ont pas un rond pour payer leurs dettes.
La buvette de Mme Ginette fait faillite.

Et le monde entier l’a dans le cul….

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Commentaires
P
Je trouve que ça explique bien la finance !<br /> <br /> Bisous !
L
J'allais oublier: tant mieux qu'il fait aussi la joie de tes lecteurs/trices.
S
Pas de problème, et pas de quoi avoir honte. a12c4
M
Oh ben , j'lavais reçue aussi cette bafouille. Lancelot aurait-il donc copier lui aussi?<br /> BizEtc..<br /> PS: J'aurais dû ouvrir un troquet!
K
cette histoire me rappelle quelque chose mais quoi donc ......l'alzheimer me guetterait-elle ???LOL<br /> bisous
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